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 Liam H. Fitzroy

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Liam H. Fitzroy
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Liam H. Fitzroy


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MessageSujet: Liam H. Fitzroy   Liam H. Fitzroy EmptyJeu 26 Juil - 16:27


    Nom : Fitzroy
    Prénom (s): Liam Henry
    Âge réel et physique: 507 / 30
    Pouvoir :
    Connait les désirs profonds de ceux qui l'approchent.


feat "Henry Cavill"|

    ...Si j’étais…

    Un péché capital : L'orgueil
    Une qualité : La loyauté
    Un défaut : L'autosuffisance
    Une chanson : If I was your vampire de Marilyn Manson
    Une couleur : Rouge
    Un personnage (fictif ou réel) : Dracula de Bram Stocker




    Liam H. Fitzroy Avatar13u
    © Ulysse

    Q u a l i t é s :
    Loyal
    Obstiné
    Franc
    Patient
    Courtois
    Séducteur
    Galant
    Intelligent
    Curieux


    D é f a u t s :
    Froid
    Distant
    Sadique
    A peu d'humour
    Hautain
    Fier
    Rancunier
    Prétentieux
    Manipulateur


    ...Biographie…

    Histoire : (30 lignes minimum)

    Description morale :

    Liam est un homme du monde. Il a vécu longtemps et a vu des choses que peu ne pourraient ne serait-ce qu‘imaginer. Il a parfaitement su s‘adapter aux différentes époques et s‘est fait une place dans le monde de façon plus loyale que nécessaire. La prise de pouvoir par la force n‘a jamais été une nécessité pour lui. Toutefois, il sait parfaitement que s‘il le voulait, il pourrait faire des humains et des loups-garous des esclaves obéissants. N’y voyant pas l’utilité, il s’est fait à l’idée que la cohabitation était peut-être la meilleure des solutions.
    Il correspond à merveille à l’image du parfait gentleman. Il est courtois, galant et charmeur. Il est parfaitement conscient de son pouvoir de séduction et ne se prive pas de s’en servir que ce soit sur les humains ou sur les autres vampires. Un homme de sa puissance et de son âge, a toujours fait en sorte d’être entouré de personnes loyales et fidèles. Sa philosophie étant la loi du Talion, il fait en sorte d’être tout aussi fidèle et loyal à ses hommes. Il n’a qu’une parole et ceux qui le servent le savent et le respectent aussi pour ça.
    Il est évident qu’en bon vampire qui se respecte, les qualités, aussi nombreuses puissent-elles être, ne sont pas les plus imposantes. Liam est un homme distant, hautain, méprisant et méprisable. Il aime le sang humain et ne s’en cache pas. Avec le liquide épais qui peut sortir des veines d’un innocent, il lui faut des cris et des signes apparents d’une douleur sans nom. Il est très intelligent mais avec le temps et sa nature vampirique, cette qualité s’est laissée corrompre pour ne devenir que manipulation.
    Tout bon sadique qu’il est, œil pour œil, dent pour dent est certainement son plus grand plaisir.

    Description physique : (facultatif)


    Signe particulier : Il a souvent les mains dans ses poches d’une façon décontractée et nonchalante.

    ...Et les autres…

    Ce qu’il/elle pense des autres races :

    > Pour lui, les humains ne sont que des poches de sang, rien de plus. A quoi d’autre pourraient-ils bien servir autrement ? Ils ne les estiment pas, ni ne les respectent. Pourquoi diable devrait-il respecter ceux qui ont été créer pour le nourrir ?

    > Concernant les loups-garous, il faut avouer qu’il ne les porte pas non plus dans son cœur. Il les respectent tout de même un peu plus que les humains. Il est toutefois hors de questions de les considérer comme des égales.

    > Les hybrides sont et resteront des pestiférés. Ils auront beau choisir de se laisser dominer par leur nature vampirique, si Liam pouvait empêcher cette abomination, il les exterminerait tous.

    Lien avec un personnage présent ?


    Eva Salinger - Chef des humains. Il lui donne un certain côté vampirique dans sa manière de traiter les affaires. Mais elle reste une humaine, une proie.

    Jim Holloway - Chef des loups-garous. Il l’estime beaucoup moins que son père, mais le respecte suffisamment pour traiter avec lui.

    ...Let’s talk about you...

    Comment avez-vous connu ce forum ? J'en suis le maître...
    Votre fréquence de connexion ( ?/7): 7 jours sur 7
    Vos impressions : Plutôt pas mal.
    Mot de passe : Ok - Eva


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MessageSujet: Re: Liam H. Fitzroy   Liam H. Fitzroy EmptyVen 27 Juil - 15:16

Histoire :

_ Mon Seigneur, votre enfant est né ! C’est un garçon !

Le roi bondit de son trône et suivit le serviteur qui courait dans les couloirs. Un Roi n’était pas sensé courir, mais un cadeau du ciel l’attendait dans la chambre de sa maîtresse. Tout le monde savait que la reine n’était pas la seule à partager la couche du roi. Pourtant, personne n’y faisait allusion devant elle, plus particulièrement depuis que le ventre de la servante avait pris du volume.

« Où est-il ?! »

A peine avait-il prononcé ces mots, que déjà le serviteur qui avait emmené sa Majesté jusqu’à l’antichambre, réapparut devant lui avec un bébé dans les bras. Le visage habituellement inexpressif du Roi laissa pourtant place cette fois à un large sourire de satisfaction. Il désirait un héritier depuis le jour de son premier mariage et avait été déçu par ses femmes et ses différentes maîtresses. Mais cette fois c’était la bonne. Il aimait ses filles, mais ne voulait pas d’elles sur le trône. Il savait qu’elles n’auraient pas l’étoffe de grandes souveraines.

Il ne quittait pas son garçon des yeux, émerveillé et fier. Dans son esprit, il prévoyait déjà le parcours complet de son enfant. Il avait déjà sélectionné les meilleurs précepteurs. Il serait érudit et chevalier. Il serait respecté des hommes et convoité par les femmes. Comme il l'avait été. Il avait les yeux bleus de sa mère et le sourire de son père. Il avait déjà tout pour plaire. Maintenant, il fallait faire en sorte que son éducation soit parfaite, pour faire de lui, le souverain que son père voulait qu’il soit.

_ Mon Seigneur, il faut que le petit retourne auprès de sa mère…

« Jetez la dehors. »

_ Mais mon Seigneur…

« Ne discutez pas mes ordres. Elle ne nous sert plus à rien. Donnez l’enfant à ma femme. Dites lui qu’il s’appelle Henry. »

La reine n’aurait pas son mot à dire. Son époux avait tous les droits, c’était lui le roi. Par conséquent, elle devrait prendre soin du petit Henry comme si c’était son enfant. Personne ne devait savoir que ce petit était le bâtard du roi. Il devait être considéré comme légitime, s’il voulait avoir une chance d’accéder au trône. C’était le premier fils illégitime reconnu par le roi. Anne Boleyn, la reine, bien qu’elle le cachait à merveille, méprisait le jeune homme. Elle avait toujours rêvé de donner un fils au roi mais n’ayant pas réussi, elle maudissait cet enfant qui n’était pas le sien.

~ … ~


Au fur et à mesure que les années passaient, le petit Henry gagnait en intelligence et en force. Il avait de nombreuses qualités similaires à celle de son père et malheureusement pour ce dernier, certains défauts de la reine. Chacune des bêtises qu’il pouvait faire, il faisait en sorte que l’on accuse l’une de ses sœurs. Bien que la reine prenait la défense de ses filles, le Roi lui, donnait toujours raison au petit Henry.


A 14 ans, il était déjà grand et se battait avec beaucoup d’aisance. Bien qu’un peu trop maigre et pâlichon, il était en âge de se marier. En novembre 1533, il épousa Lady Mary Howard. Pour des raisons qui étaient encore inconnues à l’époque, le jeune couple était incapable de procréer. Tout le monde pensait que c’était la faute de sa femme - car aux XVIe siècle, c’était souvent la faute des femmes. Bien conseillé par son parrain Sir Thomas Wosley, il prit une maîtresse pour essayer d’avoir une descendance. Malheureusement, après plusieurs mois de vains essais, sa maîtresse n’était toujours pas enceinte.

Pour palier à ce manque dans le cœur du jeune homme, il passait le plus clair de son temps auprès du Roi, à apprendre les rudiments d’un bon chef d’état. Son père régnait d’une main de fer, tout en étant juste et loyal avec ses hommes. En se promenant dans les couloirs, il n’entendait pas les serviteurs se plaindre de la façon dont le Roi dirigeait son peuple. En revanche, si par malheur il y en avait un qui s’exprimait de travers, Henry s’empressait de le répéter à son père et son parrain. Ce dernier suivait les progrès de son filleul avec grand intérêt. Il était plus que fier mais il avait le pressentiment que le jeune Henry n’allait pas rester parmi eux bien longtemps.

Il avait 17 ans, et la tuberculose courrait le pays. Au grand désarroi du Roi, le jeune Henry ne fut pas épargné. Il aurait dû devenir un grand Roi, mais le destin en avait décidé autrement.

_ Le jeune Duc est mort. Lord Henry Fitzroy est mort !

Au pied de son lit, le roi pleurait. Quelques larmes coulaient, silencieuses, sur les joues d’Henry VIII. A plusieurs kilomètres de là, dans le château de Thomas Wolsey, principal ministre du roi, un jeune homme dont les traits étaient identiques à ceux du jeune prince décédé, se réveillait doucement.

    « Ne suis-je point mort ? » prononça-t-il en essayant de se lever.


_ Là, mon enfant. Ne te précipite pas, tu es encore sous les vapeurs de la maladie.

S’asseyant sur le lit, aux côtés de son filleul, il rallongea ce dernier, un fin sourire rassurant au coin des lèvres. Sans un mot de plus, le jeune prince se rendormit. La maladie l’avait épuisé et bien que Sir Thomas l’avait soigné, il lui faudrait encore quelques jours avant d’être totalement remis sur pied. Ainsi, plus d’une semaine passa avant que Henry ne se remette à gambader dans le château. Maintenant, il lui fallait des explications de la bouche de son parrain.

    « Il va falloir que vous m’expliquiez mon oncle. Je pensais que la Mort m’avait étreint. Pourquoi suis-je ici et chez vous ? Mon père est-il au courant ? »


Le sourire de Sir Thomas s’élargissait alors qu’il finissait son verre de vin. Il posa sa coupe et ses coudes sur la table, avant de plonger ses yeux dans ceux du jeune homme.

_ Tu étais à l’agonie et je ne pouvais laisser faire une telle chose. J’ai décidé de te prendre avec moi car je te réserve un destin particulier. Tout le monde à présent te croit mort, y compris le Roi et je veux qu’il en soit ainsi jusqu’à ce que le moment soit propice à ta nouvelle vie.

    « Mais quelle décision mon oncle ? »


_ Patience, dit-il en se levant pour venir taper dans le dos de son filleul. Tu sauras tout bien plus tôt que tu ne le penses.

Henry ne répondit rien à cela, finissant son repas dans un faux silence. Dans son esprit, des milliers de questions se bousculaient. Bien qu’il n’avait pas froid aux yeux, par respect, il les gardait pour lui. Si Thomas disait que les réponses arriveraient tôt, alors elles arriveraient tôt. Jusque là, patience serait son maître mot.

~ … ~


Les trente ans d’Henry arrivèrent bien vite. A chaque fois qu’il était tombé malade, son oncle avait été là pour le soigner de son remède miracle. Sa composition était inconnue de tous. A part pour la chasse très tôt le matin avec son cousin Liam, pas une seule fois Henry n’avait quitté le château. Il lui était interdit de reprendre contact avec sa femme et son père. Pour tous, il était le jeune précepteur de Liam. Ce dernier était le seul, avec Thomas, à connaître la vérité mais aimant presque le jeune homme comme son frère, il avait lui aussi fait la promesse de tenir sa langue.

Lord Fitzroy, au fil des années, avait développé son don pour la manipulation et le sadisme. Il prenait un plaisir malsain à dépecer les animaux et se jouer de son cousin. Il ne faisait jamais rien de bien méchant, mais ce n’était pas l’envie qui manquait. Il rêvait de pouvoir disséquer un corps humain et savoir comment celui-ci était fait à l’intérieur. Thomas qui l’avait appris de ses serviteurs, ne s’en inquiétait pas, bien au contraire, il s’en réjouissait. Plus il connaissait ses exploits, plus il était sûr du choix de vie qu’il avait fait pour lui.

Un soir, après le dîner, Thomas avait entraîné Henry à sa suite. Se promenant dans le jardin, tout deux les mains croisées dans le dos, ils observaient les étoiles. Pendant bien une demi heure, aucun d’eux ne prononça un seul mot. Henry, de nature très patiente, attendait de savoir ce que son oncle avait à lui dire. Comme une forte intuition, il savait pourtant que le moment où Thomas répondrait à ses questions était arrivé.

_ Sais-tu pourquoi je t’ai emmené ici ?

    « J’en ai une vague idée. »


_ Connais-tu les vampires ?

    « Oui, c’est une vieille légende qui traîne dans le pays depuis des années. Ce sont des créatures de la nuit, immortelles, qui ne se nourrissent que de sang humain et qui chassent ces derniers comme des animaux. C’est exact ? »


A peine avait-il prononcé ces mots, qu’il se rendit compte qu’il se tenait en présence de l’une de ces créatures. Jamais il n’avait vu son oncle en pleine journée, jamais il ne l’avait vu touché à son assiette, prétextant avoir mangé avant eux. Pourtant, il ne le craignait pas, loin de là. Il était fasciné. Il n’irait pas jusqu’à supplier Thomas de le transformer, mais il voulait tout savoir de cette race mystique.

_ C’est exact... Et j'ai la joie de constater que tu n'as pas peur.

Henry s’arrêta et regarda son oncle intrigué. Lisait-il dans ses pensées ?

_ Oui. C’est un don qui m’est propre. Alors quelles sont tes questions ?

Ils se remirent en route, zigzaguant entre les arbres et les différentes plantes qui trônaient dans le jardin. Un peu en retrait, Henry ne détachait pas ses yeux du vampire. C’était toujours son oncle mais il le découvrait sous un nouveau jour. Il prit le temps qu’il lui fallait pour correctement formuler ses questions. Il ne voulait rien laisser au hasard. Pour commencer, il n’avait pas besoin de lui demander s’il était bien un vampire.

    « Vous comptez faire de moi un vampire ? »


_ Tu n’es pas encore une créature surnaturelle et tu as déjà un don incroyable. Pose toutes tes questions d’un coup, nous irons plus vite.

Ils finirent par s’asseoir sur un des vieux bancs en pierre qui ornait le jardin. Une jambe croisée sur l’autre, un bras sur le dossier en pierre, Henry était légèrement tourné vers Thomas, continuant de l’observer avec une fascination grandissante.

    « Depuis quand êtes-vous ainsi ? Pourquoi voulez-vous faire de moi un vampire ? Liam connaît-il votre secret ? Comptez-vous le transformer également ? Dites moi tout ce dont j’ai besoin de savoir pour être un bon vampire. »


Thomas prit une grande inspiration, le sourire toujours sur les lèvres. Les questions de son filleul étaient pertinentes et bien posées. Il faisait bien de le choisir lui pour héritier.

_ Cela fait moins de 50 ans, c’est pour cela que je ne me montre que rarement à la cour, pour ne pas attirer l’attention sur mon apparence constante. Liam ne connaît pas mon secret et ne le saura jamais, je compte sur toi pour tenir ta langue. Je lui réserve néanmoins un sort lié au tien.

Avant de continuer, il se leva et se mit à contempler la lune. Il garda le silence un instant, alors que Henry constatait que sa peau était bien plus pâle qu’il ne l’avait jamais remarqué.

_ Je tiens à faire de toi mon Infant car tu as un potentiel illimité. Tu vas faire de grandes choses et je ne pouvais pas te laisser mourir d’une vulgaire maladie humaine.

    « Vous avez déjà pensé à tout n’est-ce pas ? Ai-je encore mon mot à dire ? »


Thomas se retourna et se contenta d’un sourire pour toute réponse.

_ Retournons à l’intérieur. Il est l’heure.

Il n’avait pas besoin d’en dire plus, Henry le suivrait. Ils allèrent dans la chambre de ce dernier, prenant soin de bien couvrir les fenêtres pour empêcher tout rayon de pénétrer l’antre de la future créature à naître. Pendant la préparation de la chambre, Thomas expliqua tout ce qu’il y avait à expliquer. Comment la transformation se passerait, ce qu’il devrait manger, ce qui pouvait le tuer et la possibilité qu’il possède un don particulier en plus de sa perspicacité.

Une fois que tout était clair, Henry s’allongea sur le lit et attendit que la mort fasse son office. Thomas mordit son filleul délicatement, absorbant le précieux liquide avec rapidité. Il s’arrêta en voyant Henry tourner de l’œil et reposa délicatement sa tête sur l'oreille. Du bout de ses ongles longs et finement taillés, il s’ouvrit le poignet et le pressa contre les lèvres du jeune homme au bord de l'inconscience. Il resta ainsi quelques secondes, entendant les battements de cœur ralentis de Henry. Il releva et referma la plaie d’un coup de langue. Maintenant il fallait laisser faire le temps.

Deux jours plus tard, à la tombée de la nuit, Henry se redressa rapidement. Perdu, il regarda tout autour de lui, se demandant où il pouvait bien être, reconnaissant pourtant la chambre dans laquelle il vivait depuis plus de 13 ans. Mais elle lui semblait différente. Avant, les couleurs étaient fades, un mélange absurde de vert, de marron, de jaune et de vieux gris. A présent, les couleurs lui semblaient vives presque aveuglantes. Il regardait les rideaux, les draps de son lit. Lorsque son regard se posa sur la cheminée, la lumière et la chaleur qui s’en dégageait l’effraya. D’un bond, il se retrouva dos au mur, debout sur son lit, puis on frappa à la porte.

_ Henry, c’est Liam. Je peux entrer ?

    « Oui. »


Sa voix le fit sursauter. Elle lui semblait plus puissante et plus rauque. Plus envoûtante également. Comme son père l’avait prédit, il avait toujours eu du succès auprès des femmes. A présent, il savait que plus que jamais, il ferait d’elles ce qu’il voudrait. La porte en bois fit un bruit immonde en s’ouvrant, laissant apparaître dans l’encadrement, les frisettes blondes du jeune vicomte.

_ Comment te sens-tu ?

Sa voix était douce, presque rassurante. Pourtant, Henry pouvait presque entendre à quel point il était jaloux de lui. Il jalousait la proximité de son père et de son cousin, jalousait sa beauté et son intelligence. Son désir le plus profond était de lui ressembler à défaut de lui faire du mal car il n’en serait pas capable.

*Moi en revanche…*

Chaque pas que Liam faisait vers son cousin faisait écho aux battements de son cœur. Une grande soif prit les tripes du nouveau né. Ses gencives le démangeaient, il savait que ses canines voulaient sortir de leur cavité pour directement se planter dans la chair du jeune homme. Qu'il lui semblait appétissant !

_ Père m’a chargé de te remettre ceci.

Il lui tendit un morceau de parchemin écrit de la main de son créateur. Il ouvrit délicatement le papier, avec une lenteur fiévreuse qu’il n’avait jamais eu auparavant.

« Bienvenu dans ce nouveau monde mon enfant,

Ton réveil doit être particulièrement déroutant, mais n’aies aucune inquiétude, je m’occupe de tout. J’ai du m’absenter quelques jours et serais bientôt de retour. J’ai laissé à ta disposition de quoi te nourrir. Te laisser sortir du château serait irresponsable de ma part pour le moment.

Mon premier cadeau est devant toi, aussi chétif et innocent qu’il puisse être. Ne te retiens en aucun cas. Je me réjouis d’avance de savoir avec quelle bestialité tu as pu t’abreuver de son jeune sang.

Garde toi d’en parler à qui que soit, quitte à rester enfermer dans ta chambre pour te contrôler. Par ailleurs, je t’interdis de te nourrir de plus d’une personne par nuit. Attends patiemment mon retour, je serais auprès de toi rapidement.

Ton parrain et créateur,
Sir Thomas Wosley. »


Henry releva lentement son regard vers Liam qui le regardait avec de grands yeux. Ce dernier ne savait pas encore ce qui allait lui arriver, mais il n‘allait pas tarder à le découvrir. D’un pas lent, le regard droit dans celui de son cousin, il se rapprochait. Tel un prédateur, il était silencieux et ne quittait pas sa proie des yeux un seul instant. Une vive douleur pointa dans sa bouche, là où ses canines étaient sensées apparaître. Il ne réussit pas à contenir un grognement qui fit vibrer sa poitrine alors qu’il n’était maintenant qu’à quelques centimètres de Liam. L’odeur de ce dernier se faisait beaucoup plus pressante aux narines du vampire. Malgré la soif qui l’animait, il prenait son temps. Il voulait que sa victime se pose des questions, ait des doutes et finisse par montrer sa peur. Il vint se placer dans le dos du jeune homme, posa ses mains sur ses hanches et se colla à lui. Le nez dans son cou, il inspira profondément avant de planter ses crocs sans ménagement. Le jeune homme échappa un cri de douleur et de détresse, se débattant comme il le pouvait. Mais il était fermement retenu par un bloc de marbre.

Ne le laissant pas sombrer dans l’inconscience, il retira ses crocs et le lança violemment sur le lit. La tête blonde heurta la tête du lit et finit par s’endormir. A son réveil, il penserait certainement avoir fait un très mauvais rêve. Henry, lui, serait à son chevet et ne lui laisserait pas le temps de reprendre ses esprits qu’il fonderait sur lui comme une lionne sur une antilope.

Quelques heures plus tard, tel qu’il l’avait prévu, il tua Liam après avoir lu la peur et l’incompréhension dans ses yeux. La sensation de satisfaction qui s’en était dégagée, l’avait littéralement excité. En 30 ans d’existence, il n’avait jamais ressenti une telle sensation, même avec sa femme et sa maîtresse. Pendant la seule guerre à laquelle il avait participé, il n’avait jamais eu l’occasion de tuer un homme de ses propres mains. A présent, il venait d’utiliser ses dents et de s’abreuver de la vie d’un innocent. Un frisson parcourut son dos alors qu’il étouffait un petit grognement. Maintenant, il pouvait réaliser l’un de ses plus grands rêves : disséquer un être humain.


    « A présent, je prendrais le nom de celui qui a achevé ma transformation. »


~ … ~

Désormais, Liam Fitzroy marchait sur le monde avec le pouvoir et la puissance d’un homme nouveau. Il n’était plus un simple être humain qui maîtrisait l’art de l’épée, du combat, de la domination par la manipulation et ses connaissances. Il combinait tout cela à ses dons de vampire, à son charisme et son charme.

Pendant les deux premiers siècles, il avait tu son nom, pour ne pas attirer les soupçons quant à ses origines nobles. Il était resté aux côtés de Thomas comme confident, homme de main, ami, élève et fils. La jalousie de feu Liam Wosley était finalement fondée. Thomas avait dès le départ préféré Henry à son propre fils, voyant en lui, un guerrier, un vainqueur. Il lui a tout appris. Comment maîtriser sa soif, comment user de ses différents dons, comment vivre dans le secret tout en jouissant de tous les avantages. Ils s’étaient battu à l’épée, au fleuret, à mains nus. Thomas voulait faire de lui un vampire polyvalent, capable de s’adapter aux siècles qui leur tendaient les bras.

_ La curiosité doit être ta priorité.

Liam se révéla être bien plus sadique que Thomas ne l’avait pensé, ce qui lui plaisait d’avantage de jour en jour. Il méprisait les humains, estimait à peine ses jeunes confrères et traitait les femmes comme des objets.

Au milieu du XVIIIe siècle, les deux vampires quittèrent leur terre natale pour la France. La capitale était au summum de sa gloire. Les salons mondains les accueillaient à bras ouverts. Les hommes étaient insouciants, ne mesurant pas le pouvoir de ces nouveaux arrivants et les femmes désireuses de découvrir des corps anglo-saxons.

Ce fut donc en France que Liam rencontra la femme qui parvint à faire chavirer son cœur. Il serait exagéré de dire qu’il en était tombé amoureux, mais elle ne lui resta pas indifférente. Il voyait en la jeune Yulia Sonya Knight, presque une version identique de sa personne au féminin. Mis à part son impulsivité, elle ressemblait presque trait pour trait à Liam. Pendant plusieurs nuits, il la suivit de salon en salon, sans en dire un mot à son Sire. Au premier regard, il savait qu’il la voulait à ses côtés. Elle était déjà d’une beauté immuable, en rejoignant le clan Wosley, elle n’en serait que plus redoutable pour les autres femmes.

Après plus d’une semaine dans l’ombre des lampadaires, il finit par l’aborder dans le boudoir de la comtesse de Savoie. Il s’était assis en face d’elle dans son costume en velours noir, un petit fouleur bleu autour du coup. Il resta en face d’elle à l’observer sans un mot. Un fin sourire sur les lèvres, il cherchait comment l’aborder sans la faire fuir.

_ Je vous ai déjà vu, non ?

Liam trouvait son anglais approximatif. Mais tous ceux qui s'essayaient à la langue de Shakespeare n'étaient pour lui que des amateurs. Cependant, l'accent soviétique de la jeune femme, lui donnait d'avantage de charme. Sans se départir de son sourire, il croisa une jambe sur l’autre, les bras croisés sur le torse.

    « En effet. D’où venez-vous ? »


_ De Russie. Vous êtes anglais c’est bien ça ?

    « Oui, c’est exact. »


_ Maintenant que les courtoisies sont terminées. Pourrais-je savoir pourquoi vous me suivez ?

Liam fut pris de court. Il ne pensait pas qu’elle l’avait remarqué ni qu'elle oserait lui parler sans détour. Mais il aurait du se douter qu’un aussi bel homme que lui ne pouvait pas passer inaperçu. Son sourire s’élargit sans pour autant dévoiler ses canines.

    « Pardonnez moi, je ne voulais pas vous paraître impoli ou brusque. Mais, je désirerais faire de vous ma compagne. »


La demoiselle aurait pu comprendre cette phrase dans le mauvais sens, mais à sa réaction, il n’y parut pas. Elle se redressa et referma l’éventail qui n’avait laissé apparaître que ses yeux pour le moment. Sa bouche pulpeuse attira l’œil du vampire. Le rouge lui était monté aux joues et elle ne sut pas quoi répondre. Pourtant, grâce au don qu’il avait développé, Liam savait parfaitement ce dont rêvait la jeune femme. Elle ne voulait pas vieillir et être reléguée au statut de nourrice ou de mère au foyer. Elle était parfaitement consciente de son pouvoir de séduction et voulait garder celui-ci à vie. Sans savoir qui était réellement Liam, elle avait envie de lui dire oui, comme étant capable de lire en lui.

_ Pourquoi pensez-vous que j’accepterais de vous suivre ?

    « Je sais que vous ne voulez pas vieillir et je peux vous arranger ça. Il vous suffit de dire au revoir à tous ceux que vous connaissez et me suivre. Je vous promets que vous ne le regretterez pas. »


Ils ne se quittaient pas des yeux. Liam tentait de la séduire et Sonya était déjà sous son charme. Sans un mot de plus, il se leva, imiter par la demoiselle. Ses yeux brillaient de curiosité et d’envie. Sans y avoir réfléchi, elle était prête à dire adieu à tout ce qu’elle connaissait, toutes les personnes qu’elle aimait. Elle ne devait pas tenir à grand-chose et Liam lui offrait l’occasion de démarrer une nouvelle vie, bien plus enrichissante.

Elle posa sa main dans la sienne et le suivit sans même un regard pour les invités dans la salle qu’ils traversaient. Elle ne détachait toujours pas ses yeux du vampire. Ce dernier était incapable de savoir ce à quoi elle pensait. Il n’avait pas la faculté de lire dans les pensées contrairement à Thomas. La seule chose dont il était certain, était qu’elle voulait être comme lui sans pour autant savoir ce qu’il était exactement. Avant de faire d’elle l’une d’entre eux, il l’emmena auprès de son Sire. Pendant qu’ils lui expliquaient tout ce qu’elle avait besoin de savoir, Thomas lisait ses pensées, essayant de comprendre ses réelles motivations. Elle acquiesçait et enregistrait chaque information consciencieusement. A plusieurs reprises, Thomas lui demanda si c’était une bonne idée et plus Liam la regardait, plus il était sûr de son choix. Il ne ferait pas d’elle sa femme, il n’en était pas question, mais comme il l’avait été pour Sir Thomas, elle serait son élève et sa confidente. Seul le temps affirmerait la vraie nature de leur relation.

~ … ~

De pays en pays, apprenant de nouvelles langues, de nouvelles cultures, laissant derrière eux de nombreux cadavres, les vampires ne se quittaient que rarement. Liam admirait son Sire sans pour autant le montrer tout en surveillant sa protégée. Sous le règne de la reine Victoria, ils retournèrent dans leur pays natal pour profiter des nombreux théâtres clandestins. La vieille Angleterre avait évolué plutôt positivement, ce qui n’était pas pour déplaire aux immortels. Le château qu’ils avaient laissé derrière eux, périssait à vue d’œil, mais il ne pouvait en être autrement s’ils voulaient laisser les curieux loin de leurs terres. Le Roi Henry VIII était mort depuis bien longtemps et Liam, qui ne voulait toujours pas reprendre son prénom d’origine, était apte à réutiliser son nom de famille. Seules les très vieilles familles nobles sauraient qui il était sans pour autant en avoir la certitude.

Comme pour une crise d’adolescence, quand Sonya eut 100 ans, elle voulut transformer un humain à son tour. Rencontré dans un pub en France, elle eut un coup de cœur pour le jeune Charlie Lacourt. Liam ne sut pas ce qu’elle lui trouvait mais avait accepté après plusieurs caprices de son Infant, de le rencontrer. On dit souvent que la première impression est la bonne bien qu’il ne faille pas s’arrêter aux apparences. Liam, pour ne pas changer, était resté sans bouger sur sa chaise, laissant Thomas poser les questions et le jeune homme y répondre. Rien ne semblait le retenir parmi les humains, mais il ne voyait toujours pas ce qui pouvait pousser Sonya à le transformer. Toutefois, il lui accorda ce petit caprice, principalement pour la faire taire. Charlie serait son passe-temps quelques temps puis elle s’en lasserait. Toutefois, au fil des années, il avait compris qu’elle voyait en lui le fils qu’elle ne pourrait jamais avoir. Une occasion d’avoir un enfant, sans les inconvénients.

Après l’avoir transformé, Liam lui découvrit un don qui pourrait lui servir. En effet, le nouveau était capable de copier les pouvoirs des personnes en sa présence. Dès cet instant, il se dit que finalement, Charlie pourrait lui être d’une grande utilité. Liam fit d’énormes efforts pour montrer son intérêt pour le jeune vampire. Mais celui-ci semblait admirer Liam et ne se fit pas prier quand ce dernier lui proposa de devenir son garde du corps. Malheureusement, Sonya, jalouse que son Sire s'approprie son Infant, disparut pendant quelques temps. Liam ne sut et ne voulut savoir ce qui lui était passée par la tête. Il savait parfaitement qu'elle avait un caractère bien trempé et sa seule réactions face à ses emportements étaient de hausser un sourcil et de retourner s'occuper de ses affaires.

Début du XXe siècle, ils décidèrent de découvrir le nouveau monde. Ils n’avaient pas voulu s’y rendre plus tôt, sachant le pays encore trop faible. A présent, ils savait qu’ils y découvriraient les dernières technologies et des proies bien plus faciles que sur le vieux continent. Les premières drogues commençaient à circuler et les humains étaient bien moins méfiants et plus vulnérables qu’auparavant. Ils s’en donnèrent à cœur joie, laissant d’avantage de cadavres sur leur passage. Ils prenaient tout de même grand soin de ne pas dévoiler leur véritable nature.

Pas un seul instant Sonya ou Charlie n’avaient regretté leur choix tout comme Liam. En revanche, Thomas ressentait les affres de l’âge et commençait à s’en lasser. Chaque jour qui passait, Liam percevait le désir de mort de son créateur.

    « Êtes-vous sûr de faire le bon choix ? Cette planète n’a pas fini d’évoluer. Il y a encore plein de choses que vous pourrez découvrir. »


_ Je suis las Liam. Plus rien ne me donne envie et tu en sais suffisamment pour que je te laisse faire à présent.

Un beau matin, depuis la maison qu’ils louaient dans une petite ville de Virginie, Thomas prit l’initiative de se rendre dans le jardin. Doucement, à l’horizon, Liam apercevait le soleil qui pointait le bout de son nez. Il avait fermé la porte fenêtre derrière lui, pour empêcher son Infant de le rejoindre. Pourtant ce dernier voulait sortir à son tour pour essayer de ramener Thomas à la raison quitte à périr à son tour, mais Sonya le retenait avec toute la force qu’elle pouvait.

_ Non, n’y va pas. Ne m’abandonnes pas !

Elle criait, frappait de toutes ses forces contre Liam. Il se tourna vers elle, voyant qu’elle était au bord des larmes, le regardant avec les yeux d’une enfant. Il la serra contre elle avant de sentir ses forces lui échapper. Caché derrière des verres anti-UV, il vit son Sire se consumer sous ses yeux. Des larmes de sang s’échappèrent de ses yeux sans qu’il ne puisse les retenir. Repoussant son Infant avec violence, il tomba à genou et regarda impuissant, l’homme qui lui avait tout appris, mourir. Il resta ainsi un moment sans bouger, jusqu’à ce que Charlie ne le porte jusqu’à sa chambre.

Il lui fallut quelques semaines pour digérer la mort de Thomas. C’était le maximum qu’il puisse faire. Son caractère ne lui permettait pas de passer plusieurs mois ou années à se lamenter sur cet homme, bien qu’il l'estimait plus que tout au monde. Sonya s’était contentée de jouer les mères poules en apportant le repas au vampire.

Ils changèrent de ville pour se rapprocher des capitales où les activités bonnes comme mauvaises se multipliaient. Leurs plus belles années se passèrent aux Etats-Unis. Maintenant qu’ils n’étaient que tous les trois, ils étaient la parfaite représentation de Bonnie and Clyde ainsi que les plus grands tueurs en séries qui sévissaient dans les villes dans lesquelles ils passaient. Charlie se faisait discret. De nombreux cadavres qui leur appartenaient passèrent pour des victimes de ces tueurs. Ils s’en amusaient et changeaient de villes, encore et encore, ne se quittant que rarement. Pourtant, leur relation n’avait rien de celle d’un couple. Chacun était libre de faire ce qu’il voulait, de fréquenter qui il voulait. Cependant, l’un comme l’autre était jaloux et possessif sans pour autant le montrer et l’un comme l’autre le savait sans en parler. Ils se restaient fidèles à leur manière. Seul Charlie montrait ouvertement sa loyauté et sa fidélité à Liam en bon garde du corps qu’il était.


Dernière édition par Liam H. Fitzroy le Jeu 13 Sep - 17:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Liam H. Fitzroy   Liam H. Fitzroy EmptyJeu 13 Sep - 16:27

~ … ~


Cependant, leur confort allait prendre fin en 2006. Tout comme des millions de personnes sur cette planète, Sonya était tombée sur LA vidéo. Elle s’était empressée de la montrer à son Sire. Celui-ci l’avait regardé, les bras croisés sur la poitrine, l’air perplexe. Il savait que cela n’annonçait rien de bon et se mit en tête de contacter tous les immortels qu’il avait rencontré au cours de non vie. Beaucoup lui rirent au nez, d’autres ne semblaient pas s’en faire plus que cela. Ils étaient jeunes, ils n’avaient pas la moindre idée de ce que cela pouvait impliquer. Pourtant, lui pressentait que cette découverte n’était pas une bonne chose. Il avait vu des chasses aux sorcières, des soupçons infondés qui s’étaient achevé par des tortures et des meurtres.

Il n’avait pas le souvenir d’avoir rencontré des loups-garous au cours de ses voyages, mais d’après les mythes et légendes qu’il avait lu, il se doutait de leur bestialité. Tout comme la plupart des vampires, ils étaient loin d’être des enfants de cœur.

Cette histoire ne s’arrangea pas avec la prise de l’aéroport de Francfort. En apprenant cela, Liam avait ordonné à Sonya et Charlie de rester dans leur manoir en Angleterre pendant qu’il allait sur place. Il avait besoin de voir de ses propres yeux ce qu’il se passait. Il resta dans l’ombre, observant silencieux. Il avait besoin de connaître ses ennemis avant de prendre une quelconque décision.

Au bout de deux jours de siège, il rencontra Franck Holloway, un loup-garou plein de bon sens. Il ne pouvait pas dire qu’il le respectait, mais il avait beaucoup d’estime pour ce dernier. Il partageait sa vision des choses quant à cette révolution des races. Il fallait que tous les deux trouvent une solution pour une cohabitions plus ou moins pacifique. Ils y parvinrent, avec l'aide d'un humain : Simon Roberts. Liam n'avait aucune considération pour ce dernier, mais il tenait à tout prix à protéger ses intérêts. L'Angleterre, l'Irlande et l'Ecosse étaient à présent de plus petites îles, séparées. Les trois hommes se mirent d'accord, c'était l'endroit parfait pour fonder cette nouvelle civilisation basée sur l'entente. L'Ecosse revenait de droit à Liam, là où le domaine de oncle périssait à petit feu. Pour ses grandes plaines vertes, l'Irlande serait aux loups et l'Angleterre aux humains. Roberts, Holloway et Liam se réunissaient tous les mois pour convenir des lois en vigueur. Le vampire fit des efforts surhumains pour s'entendre avec eux, en particulier sur le droit de passage des vampires sur Pulp Paradise.

La cohabitation dura onze ans, avec des hauts et des bas, comme dans tous les gouvernements. Roberts démissionna après la mort de Holloway, assassiné par ses propres loups. Liam était resté en dehors de cette histoire, bien que tous les tords tombaient sur lui. C'était toujours la faute du plus fort. Le vampire demeurait serein, patient. Il savait qu'un jour, il ferait en sorte de reprendre son droit sur ces créatures qui lui étaient inférieurs.
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